Archives - Colloque 2014 > Appel à communication

     Les intentions de communications sont repoussées    

    jusqu'au 31 janvier 2015     

sur ce site (rubrique "Dépôt des contributions")

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Les communications devront aborder l’un des grands thèmes des éducations et formations à (la solidarité,  santé, médias, gouvernance ou développement durable) à travers une ou plusieurs des cinq compétences du référentiel :

Eduquer et former au développement durable :

La présentation du développement durable selon le modèle des trois sphères (économique, sociale et environnementale) ayant montré ses limites conceptuelles et opérationnelles, il convient de concevoir le développement durable plus comme un processus complexe qui nécessite une approche systémique, dans une vision prospective où l’avenir ne peut plus être envisagé comme une simple projection de l’actuel mais aussi selon des scénarios de rupture. Le processus de développement durable s’accompagne par ailleurs d’un glissement des compétences individuelles vers des compétences collectives. Le développement durable nécessite l’identification et la prise en compte des différents types de changements (subis ou choisis, perceptibles ou non). Exercer sa responsabilité dans les différents champs du développement durable, à son niveau est une nécessité, mais ne peut se faire que dans un cadre de fonctionnement éthique.

Eduquer et former à la solidarité :

La solidarité internationale est un partage de peuple à peuple, de société à société. Fondée sur des relations non marchandes, elle est à l’origine d’une forme de mondialisation solidaire, supposant des relations de partenariat et non de subordination ainsi que la prise en compte des identités et altérités. Elle implique la rencontre interculturelle, le rejet de toute forme de préjugé, l’ethnocentrisme, les réponses toutes faites et certaines représentations xénophobes. Ceci conduit à s’interroger sur la place et l’identité de chacun dans le monde, sur les interdépendances, les droits et les devoirs des différents « citoyens du monde ». Il est donc nécessaire de comprendre les mécanismes d’interdépendance mondiaux, prendre conscience de l’importance de la solidarité comme facteur de changement social et d’agir pour la construction de ce monde solidaire.

Eduquer et former à la santé :

La promotion de la santé définie dans la charte d’Ottawa (1986), vise à donner aux individus davantage de maitrise sur leur propre santé et davantage de moyens pour l’améliorer. Ce cadre dépasse celui de l’individu pour penser en termes de communauté et prendre en compte les interactions entre la personne et son environnement, tant physique qu’humain.^[1] La démarche est basée sur l’articulation entre la protection, la prévention et l’éducation. Les objectifs de l’éducation à la santé sont entre autres de favoriser le développement des compétences psycho sociales (Savoir résoudre les problèmes et prendre des décisions, Avoir une pensée créative et critique, Savoir communiquer efficacement et être habile dans ses relations interpersonnelles, Avoir conscience de soi et de l’empathie pour les autres, Savoir gérer son stress et gérer ses émotions).

Eduquer et former aux médias et à l’information :

L’éducation aux médias peut être définie^[2] comme la capacité à accéder aux médias, à comprendre et apprécier, avec un sens critique, les différents aspects des médias et de leurs contenus et à communiquer dans divers contextes. Son importance a souvent été mise en avant et est devenue encore plus manifeste par l’émergence des nouvelles technologies qui sont vecteurs de transformations sociétales induisant de nouvelles formes de communication et d’apprentissage mais aussi des modes de communication « tribale » qui modifient leur influence culturelle. Cette éducation aux médias repose sur différents domaines : prendre conscience de sa propre relation à l’univers médiatique, caractériser les médias et les langages médiatiques, s’informer par les médias, produire des messages médiatiques et enfin être conscient de la place et du rôle des médias dans la société.

Eduquer et former à de nouvelles formes de gouvernance :

Historiquement, la gouvernance, au sein du secteur public comme au sein du secteur privé, désigne avant tout une façon différente de prendre des décisions, avec une multiplication des lieux de décision et des acteurs associés. La gouvernance est fondée sur le partenariat et l’interaction entre l’État, les collectivités territoriales et les acteurs de la société.

Actuellement, une nouvelle forme de gouvernance se met en place, devant prendre en compte le développement local et global au plus près des nouveaux enjeux de la société (développement durable, innovation numérique, qualité de la vie…).

Cette nouvelle gouvernance repose sur la responsabilité, la transparence et la participation.

FORMES DES COMMUNICATIONS

Trois formes de communications possibles :

• Communication orale longue en atelier (15 minutes de présentation + 5 minutes d’échanges). En lien avecune ou plusieurs compétences, ces communications portant sur l’une des thématiques proposées correspondront à des élaborations théoriques, des études empiriques ou pratiques. Ces séances de communication et de réflexion (3 communications par heure suivies de 30 minutes d’échanges) auront lieu en parallèle, et regrouperont les communications par thème et type de compétences.
• Communication orale brève (5 minutes maximum). Elles exposeront un questionnement, une problématique, ou un positionnement en lien avec l’une des compétences proposées. Dans ces ateliers de créativité et de production, animés en vue de la production de contenus opérationnels, et regroupés par compétence, les auteurs sont engagés à faire des communications qui défendent plusieurs points pratiques^[3] ou théoriques^[4] soumis à la discussion au sein du groupe.
• Affiche : format A0 (59,4cm x 84,1 cm). Ces affiches feront l’objet d’une présentation sur grille avec un temps d’échange pendant le colloque. Les propositions sont à envoyer sous leur forme finale en format numérique pour proposition.